Selon plusieurs sources concordantes. Ces individus seraient membres de la coalition criminelle « Viv ansanm » et auraient eu l’intention d’utiliser ces drones pour mener des attaques en Haïti.
Détails de l’opération
- L’arrestation a été le fruit d’une opération conjointe entre les services de renseignement haïtiens et dominicains, notamment avec la participation des agents du J-2 du ministère de la Défense dominicain et de leurs homologues haïtiens.
- Les trois suspects cherchaient à acquérir des drones de type kamikaze et des accessoires militaires auprès d’un commerçant local en République dominicaine, avec l’objectif de les utiliser dans des attaques ciblées en Haïti.
- Après leur arrestation, ils ont été remis aux autorités haïtiennes, où ils sont actuellement détenus et font l’objet d’un interrogatoire par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).
Réactions officielles
- Le directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil, a confirmé publiquement l’opération et la coopération entre les deux pays, soulignant la détermination de la PNH à neutraliser les groupes armés qui menacent la stabilité d’Haïti.
- Du côté dominicain, le porte-parole de la Police nationale a déclaré ne pas avoir connaissance officielle de cette arrestation, ce qui pourrait s’expliquer par la nature sensible et confidentielle de l’opération.
Contexte
- Haïti traverse une crise sécuritaire majeure, avec des groupes criminels contrôlant de larges portions du territoire. L’utilisation de drones kamikazes représente une escalade dans la sophistication des moyens employés par ces groupes armés.
- Les autorités haïtiennes affirment que cette tentative d’achat s’inscrit dans une stratégie plus large des gangs pour renforcer leur capacité de nuisance et maintenir leur emprise sur le pays.
Conclusion
Les trois individus arrêtés en République dominicaine pour tentative d’achat de drones kamikazes ont été remis à la Police nationale d’Haïti. Cette opération illustre la coopération entre les services de renseignement des deux pays et la volonté des autorités haïtiennes de contrer les nouvelles formes de menaces posées par les groupes armés. Toutefois, la version officielle dominicaine reste prudente et n’a pas confirmé publiquement l’arrestation, probablement pour des raisons de sécurité et de confidentialité.