Haiti

Suite à la décision des États-Unis de maintenir le programme PEPFAR (Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida) en dehors du gel de l’aide internationale récemment annoncé, les Nations unies ont exprimé leur soulagement.

Fondé il y a plus de 20 ans, ce programme est crucial pour la lutte mondiale contre le VIH, fournissant un traitement à plus de 20 millions de personnes dans le monde, dont 566 000 enfants.


Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a approuvé une « dérogation humanitaire d’urgence » qui garantit la continuité du traitement du VIH dans 55 pays.

Cette décision est perçue comme un signe d’espoir pour les millions de personnes vivant avec le VIH, alors que l’ONUSIDA et d’autres organisations unissent leurs efforts pour évaluer et atténuer l’impact de cette pause sur les services essentiels liés au VIH. Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA, a salué cette dérogation, soulignant son importance pour garantir l’accès aux médicaments essentiels.


La suspension initiale des financements avait suscité de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale, notamment de la part de l’OMS, qui avait averti que cela pourrait entraîner une augmentation des nouvelles infections et des décès liés au VIH.

L’OMS a également rappelé que le PEPFAR a sauvé plus de 26 millions de vies depuis sa création et joue un rôle essentiel dans la prévention et le traitement du VIH à l’échelle mondiale.


En conclusion, la décision des États-Unis de maintenir le programme PEPFAR est accueillie avec soulagement par les Nations unies et les organisations de santé, car elle permet de continuer à fournir des traitements vitaux à des millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde entier.

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