La Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) de l’Université d’État d’Haïti (UEH) a récemment célébré un événement important : ses 165 ans d’existence. Malgré cette longue histoire, elle traverse actuellement une période difficile en raison de l’absence d’espace suffisant pour dispenser ses cours. Le budget alloué à la faculté pour son fonctionnement est en effet limité à seulement 10 millions de gourdes par an.
Contexte actuel
La situation est exacerbée par les troubles sécuritaires qui affectent Port-au-Prince. Les attaques armées ont causé d’importants dommages aux infrastructures universitaires, y compris celles de la FDSE. Cette instabilité a provoqué une baisse des inscriptions et compromet la qualité de l’enseignement supérieur dans le pays.
Histoire et mission
Fondée en 1859 sous le nom d’École de droit, elle est devenue faculté de droit en 1944, puis a intégré les sciences économiques à son programme en 1967. La FDSE a pour mission première de former des avocats et des économistes compétents, tout en s’engageant activement dans la recherche et le développement communautaire.
Défis actuels
Manque d’espace : La faculté manque cruellement d’espaces appropriés pour dispenser ses cours, ce qui complique sérieusement sa capacité à offrir un enseignement efficace.
Budget restreint : avec un budget annuel limité à 10 millions de gourdes, il est difficile pour la faculté non seulement de maintenir, mais aussi d’améliorer ses installations.
Insécurité : les troubles à Port-au-Prince ont un impact direct sur les étudiants et le personnel académique, certains choisissant même de quitter le pays ou de se réfugier ailleurs.
Perspectives futures
Pour surmonter ces défis, il est crucial que l’État haïtien prenne des mesures urgentes afin d’améliorer les conditions matérielles et sécuritaires nécessaires au bon fonctionnement des établissements universitaires, comme la FDSE. Cela implique non seulement une augmentation du budget, mais aussi l’élaboration d’une stratégie globale visant à restaurer l’environnement sûr indispensable au développement académique durable du pays.