Le gouvernement haïtien, sous la direction du président du Conseil de transition Leslie Voltaire, a récemment annoncé son intention d’engager des poursuites judiciaires contre les Haïtiens sanctionnés par les États-Unis, le Canada ou le Conseil de sécurité des Nations unies. Cette décision intervient dans un contexte marqué par une insécurité croissante dans le pays et une pression internationale pour stabiliser la situation.
Contexte actuel en Haïti
Le pays est actuellement confronté à une crise sécuritaire majeure. Les gangs armés contrôlent une grande partie de la capitale, Port-au-Prince, créant un climat de peur généralisé parmi la population. Le pays a également subi des pertes humaines importantes, avec plus de 5 000 morts en 2023. Face à cette situation alarmante, le gouvernement haïtien cherche à renforcer sa coopération avec la communauté internationale pour rétablir l’ordre.
L’Appel à l’Unité Nationale
Leslie Voltaire a lancé un appel urgent à l’unité nationale pour faire face aux défis actuels. Il souligne que restaurer la paix et la sécurité nécessite un effort collectif de la part de tous les citoyens haïtiens. Cet appel s’appuie sur le constat que seule une action concertée peut permettre au pays de surmonter ses difficultés démocratiques menacées par l’emprise croissante des gangs.
Coopération internationale
La France joue un rôle clé dans ce processus en apportant un soutien financier et logistique au gouvernement haïtien. Emmanuel Macron a rencontré Leslie Voltaire pour discuter des moyens d’intensifier cette coopération bilatérale et multilatérale, allant même jusqu’à suggérer une mission onusienne plus importante.
Poursuites contre les personnes sanctionnées
Les poursuites envisagées contre ceux qui ont été sanctionnés par l’international visent à renforcer l’autorité de l’État face aux individus soupçonnés d’avoir contribué à déstabiliser le pays. Cette mesure est considérée comme essentielle pour restaurer la confiance dans les institutions.