Dans une interview accordée à l’Associated Press à Rome, après une rencontre avec le pape François, Voltaire a dénoncé les mesures visant à geler les programmes d’aide humanitaire, à expulser les migrants haïtiens et à bloquer l’entrée des réfugiés.
Contexte des déclarations
Voltaire a souligné que ces politiques aggraveraient une situation déjà désastreuse dans ce pays où près de la moitié de la population de 11,4 millions d’habitants souffre de la faim. Il a averti que le retrait de l’aide humanitaire pourrait provoquer une crise encore plus grave.
Critique directe de Trump.
Dans cette même interview, Voltaire n’a pas hésité à critiquer directement Donald Trump, rappelant ses précédentes déclarations dégradantes sur Haïti. Il a déclaré : « Je ne pense pas que Trump se soucie d’Haïti », faisant référence à ses commentaires antérieurs dans lesquels il qualifiait le pays de « trou de merde ». Il a également exprimé son inquiétude quant aux menaces d’expulsion touchant environ 1,5 million d’Haïtiens vivant aux États-Unis, dont 150 000 bénéficient du programme de protection temporaire (TPS).
Situation actuelle en Haïti
Le pays est en proie à une violence gangstériste croissante et à un déplacement interne massif. Un rapport récent indique que le nombre de personnes déplacées internes dans le pays a triplé au cours de l’année passée, atteignant plus d’un million. Voltaire a également souligné que la perte d’aide humanitaire américaine pourrait exacerber cette crise déjà critique.
Perspectives d’avenir
Malgré ces défis, Voltaire reste optimiste quant à la tenue d’élections générales en novembre 2025. Il appelle à un soutien international accru pour renforcer les forces de police et créer ainsi un environnement propice à des élections.