Lors d’une récente conférence de presse, il a déclaré que l’application de la feuille de route pour cette transition avance avec une “lenteur inquiétante”. Guterres a averti que le pays pourrait ne pas être en mesure de respecter les mesures prévues dans l’accord de gouvernance établi en mars 2024, compromettant ainsi l’objectif de rétablir les institutions démocratiques d’ici février 2026.
Cette déclaration survient alors que Haïti fait face à une escalade de la violence des gangs, qui a entraîné la mort de milliers de personnes et un climat d’insécurité grandissant. Guterres a souligné que les retards dans le processus politique ont contribué à cette situation alarmante, permettant aux gangs d’exercer un contrôle croissant sur des zones clés du pays, notamment la capitale, Port-au-Prince.
Il a également appelé à une augmentation immédiate du soutien international pour renforcer les forces de police haïtiennes et faire face à la violence croissante. Le manque de déploiement complet des missions de sécurité multinationales compromet la capacité d’intervention et aggrave la crise humanitaire.
En somme, Guterres a insisté sur l’urgence d’agir pour éviter un effondrement total des institutions étatiques en Haïti, tout en appelant à une mobilisation internationale pour soutenir le pays dans cette période critique.