Cela marque un tournant significatif dans la politique haïtienne après une longue période sans scrutin. Cette annonce a été faite lors d’un entretien avec des médias européens, durant lequel il a également abordé les défis sécuritaires majeurs auxquels le pays est confronté, notamment la domination des gangs sur la capitale, Port-au-Prince.
Contexte politique et sécuritaire
Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, Haïti a vu l’intensification de la violence des gangs, qui contrôlent actuellement environ 85 % de Port-au-Prince. Voltaire a reconnu que la sécurité doit être assurée pour pouvoir organiser des élections libres et équitables. Il a déclaré que huit régions du pays sont relativement stables, permettant ainsi l’organisation d’élections dans ces zones, malgré les défis persistants dans d’autres.
Engagements internationaux
Voltaire a également souligné l’importance du soutien international pour rétablir l’ordre et permettre la tenue des élections. Il a révélé que les États-Unis s’engagent à financer une mission multinationale dirigée par le Kenya pour lutter contre les gangs. Il a toutefois exprimé des préoccupations quant au manque de ressources et de personnel pour cette mission.
Perspectives d’avenir
L’organisation aspire à remettre le pays sur la voie d’un gouvernement légitime avant le 7 février 2026, date à laquelle il est prévu de transférer le pouvoir à un gouvernement élu. Il espère que l’optimisme autour du calendrier électoral pourra contribuer à débloquer la situation actuelle dans le pays.
En somme, les déclarations de Voltaire lors de son récent voyage en Europe ouvrent la voie à une éventuelle stabilisation politique en Haïti, même si des défis considérables restent à surmonter pour garantir un processus électoral crédible et sécurisé.